The musée national:
Le National Museum of China sur la place Tian'anmen (dont l'architecture s'apparente au style post stalinien) se présente modestement comme le Louvre chinois avec ses presque 200 000m2 de superficie. Beaucoup d'espace certes, mais une collection permanente maigre, la faute à la fièvre iconoclaste sous la Révolution culturelle. L'avantage, c'est que, contrairement au Louvre, on peut tout visiter rapidement et se laisser le temps d'apprécier des pièces fabuleuses sans trop se faire bousculer.
Un reader digest de l'histoire de l'art chinois, civilisation pourtant quatre fois millénaire... pratique.
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Musée National
Un étage consacré à l'exposition des cadeaux diplomatiques faits à l'Etat Chinois. Un panorama caustique du mauvais goût interplanétaire. Ce n'est pas du chauvinisme mais la France sauve souvent la face quand même...
Et enfin, pour terminer la visite, une salle au rez-de-chaussée consacrée à la gloire de l'épopée maoïste sur murs rouge sang. Beaucoup de toiles pompières mettant en scène les différents épisodes menant à la République populaire, tantôt inspirées de Delacroix, tantôt de Gericault ou même de Friedrich. L'expression picturale au service de l'édification de la conscience politique, mmmm !
Ce n'est pas nouveau, ce n'est pas "surprenant" à proprement parler... Ce qui est dérangeant, c'est le statut de cette salle et de ces tableaux.
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Mec qui fait du fouet dans la rue
Dans le souk pékinois
Centre commercial de standing.
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Métro Beijing
Il faut le voir pour le croire: au Nord-Ouest de la Cité Interdite, s'étend une petite dizaine de lacs en enfilade, chacun bordé de centaines de restaurants, bars et clubs. C'est la fête de la musique tous les soirs: chaque établissement produit son concert et son karaoké, portes ouvertes... une joyeuse cacophonie.
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Beijing, tour du lac
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